Le miracle économique coréen et l’ouverture de ce pays à l’occident depuis la deuxième guerre mondiale a changé beaucoup de choses dans la tradition de cette société réservée et atypique.
Parmi ces bouleversements, le culte de la beauté qui s’est rapproché de celui des pays de l’Ouest, malgré la grande différence ethnique entre les deux civilisations.
On ne peut pas en effet blâmer les gens de vouloir être plus beau, mais cette recherche à s’enjoliver est devenue de plus en plus irrationnelle de tel point que les coréens souhaitent s’identifier à la race caucasienne. Il faut dire qu’un individu sur cinq subit une chirurgie esthétique en Corée de Sud sans citer le nombre illimité de traitements médicaux remaniant les traits du visage.
La sonnette d’alarme a été tirée par les anthropologues et les sociologiques qui ont pu remarquer durant ces deux dernières décennies un changement inquiétant dans l’attitude et l’apparence de la population, risquant ainsi de perdre une identité préservée depuis des siècles.
Selon eux, l’impact de la chirurgie esthétique et la quête d’une beauté stéréotypée a incité pas mal de gens de renoncer à leur mode de vie classique et surtout à ne pas avoir plusieurs d’enfant. C’est l’exemple d’un bon nombre de femmes qui souhaitent préserver leur allure et être jeune et belle jusqu’à l’éternité.
Par conséquent, le gouvernement a marqué ces derniers temps une chute du taux démographique qui risque de déstabiliser le pays. D’ailleurs, plusieurs mesures sont instaurées pour traiter ce problème majeur. Parmi les solutions proposées récemment par le parlement coréen, l’interdiction des chirurgies esthétiques excentriques et la subvention de la médecine alternative pour avoir une bonne mine. Chose qui doit être faite depuis longtemps puisque les soins holistiques ancestrales sont connus par leurs vertus esthétiques.
Il existe même une loi qui prohibe tout message commercial télévisé dans les différentes chaînes. De plus, une instance étatique a été fondée pour contrôler les processus et les principes régissant les actes chirurgicaux.